• "Quand Rin a eu vidé une valise entière et a entamé la seconde, je n'avais plus rien à lui offrir que le don du savoir. Ce qui est le cadeau ultime, car on le garde à jamais et il ne peut pas créer un embouteillage dans un escalator du métro comme vient de le faire un canard en peluche jaune il y a dix minutes."


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  • "Elle a raison, c'est effectivement ce que je pensais. Que mon tour viendrait. Mais tu ne pouvais pas me tuer, pas vrai ? Pas parce que tu m'aimais, pas parce que mon absence t'aurait été insupportable. Non. Tu m'as gardée en vie parce que tu avais besoin de moi. Je faisais partie de ton déguisement."


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  • "Au cours de mon périple, j'ai vu les horreurs que les humains peuvent s'infliger les uns aux autres mais j'ai également été témoin d'actes de tendresse et de gentillesse, de sacrifices dans les pires circonstances imaginables. Je sais qu'on peut perdre une part de son humanité à tenter de survivre. Mais je sais aussi que l'étincelle de dignité humaine ne s'éteint jamais totalement, et qu'avec une bouffée de liberté et le pouvoir de l'amour, elle peut à nouveau s'embraser. Voici mon histoire, celle des choix que j'ai fait afin de vivre."


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  • "Elle ne veut pas me laisser entrer, elle me dit que Simon et elle vont rester encore un peu au lit. Elle va se calmer la bouffeuse de choucroute, tu me laisses voir mon poteau, il a une lettre à donner à Santa Claus."


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  • "Tout ce que j'ai fait jusqu'à présent n'est pas lourd de conséquences. Mais si je fais cela, il n'y aura pas de retour en arrière. Si la cargaison n'arrivait pas, la reine rouge envahirait le pays. Kelsea songea à Mhurn, son beau garde blond, et à son récit de la dernière invasion Mort. Il y avait eu des milliers de victimes, et tant de souffrances. Mais ici, juste devant elle, se trouvait une cage construire spécialement pour de petits êtres sans défense, afin de les transporter à des centaines de kilomètres de leur foyer pour mieux les exploiter, les violer, les affamer. Kelsea ferma les yeux et vit sa mère, la femme qu'elle avait imaginée durant toute son enfance en reine blanche sur son blanc destrier. Mais sa vision s'était assombrie. Ceux qui acclamaient la reine étaient de pauvres hères aux traits creusés par les privations. La couronne de fleurs sur sa tête s'était flétrie. La bouche de son cheval était toute pourrie. Quant à la femme... c'était une pauvre chose servile qui rampait dans l'ombre, livide comme un cadavre."


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